الدورة 27

Réalisateur, producteur et Scénariste franco-ivoirien, il enseigne d’abord les mathématiques et les arts martiaux (tae-kwondo), avant d’intégrer l’Esra de Paris (École Supérieure de Réalisation Audiovisuelle) en 1995. En 1997, il écrit, réalise et produit son premier court, Bouzié (À ma mère), qui remporte le Prix du Meilleur Court métrage au Fespaco. En 1999, il réalise son deuxième court, Bol d’amour. Il produit plusieurs films documentaires, institutionnels et de fiction sous la bannière de Parenthèse Films. Désormais à la tête de Bouzié Films, il coproduit et réalise en 2013 L’Amour en bonus, une comédie romantique ivoirienne.

2013 – L’AMOUR EN BONUS
2015 – WITHOUT REGRET (Sans regret)

Après une longue carrière dans la communication et l’enseignement de la publicité, Mohamed Laroussi se consacre à ses passions de toujours : l’écriture et le cinéma. Depuis, il est écrivain, scénariste, critique de cinéma et chroniqueur dans plusieurs journaux, magazines et sites électroniques. Il a déjà publié 4 ouvrages : « Satire sur tout ce qui bouge », « Que personne ne rigole », « La fureur de rire » et « Marx est mort, mon amour » (Roman). Il est le co-fondateur de Scriptlab dédiée à l’écriture de commande, la direction d’écriture, le script-doctoring. et la formation. Il a co-écrit le scénario de « L’anniversaire », un long métrage pour Latif Lahlou. Il collabore avec plusieurs cinéastes pour l’écriture ou en tant que script-doctor de leurs scénarios. Il a fondé en 2018 avec quelques amis « AnouArts », une association pour la promotion de la culture et les arts. Il est le co-fondateur en 2019 d’une nouvelle plateforme d’information sur internet (Analyz.ma) où il assure, entre autres, une chronique hebdomadaire qui s’intitule : « Vendredi, tout est dit ».

Né à El Ksiba au Maroc, en 1967, Mohamed El Baz est diplômé en arts plastiques de l’Ecole Régionale d’Art de Dunkerque en 1989, il obtient en 1992 le diplôme supérieur d’expression plastique à l’Ecole Nationale Supérieure de Paris. Il suit également les cours de l’institut des Hautes Etudes en Arts Plastiques à Paris. Mohamed El baz vit et travaille à Casablanca au Maroc et à Lille en France. Depuis 1993, Mohamed El baz réalise un projet intitulé « Bricoler l’incurable ». Clé d’un imaginaire ouvert et infini se déclinant à travers des installations complexes et toujours explosives ; autant de composants ou “détails” se retrouvent d’un lieu à un autre et s’adaptent à chaque nouveau concept.
Son œuvre possède trois orientations au travers desquelles Mohamed El baz transgresse les frontières et les catégories: le quotidien, l’autobiographique et le ludique ; l’œuvre elle-même devient nomade et se mue en une autre histoire. Mohamed El baz s’interroge sur les notions de frontières et territoires et tout ce qui travaille à ériger des barrières entre les individus.

Veronica Flora est journaliste depuis une quinzaine d’années après avoir terminé ses humanités, elle devient en 2020 curatrice du prestigieux Festival du film de l’Union européenne en Inde. A partir de 2019, elle a travaillé en tant que programmeuse pour le Festival de Cinéma de Molise (Casacalenda, Molise).
Auparavant, elle a été programmeuse du MedFilm Festival de Rome et respon sable des relations avec les Universités et l’Institut Italien d’études orientales – ISO, de l’Université La Sapienza de Rome.
Cette passionnée de cinéma a aussi dirigé le Festival Tagliacozzoinfilm, dans la région des Abruzzes, en Italie.

Mabel Lozano est réalisatrice et romancière espagnole qui s’investit depuis de nombreuses années au nom de la Communauté de Madrid, pour sensibiliser et informer les jeunes. Elle a remporté plusieurs prix et distinctions dont:
– Top 100 des femmes leaders espagnoles dans la catégorie Culture.
– Prix Meilleur moyen de diffusion de l’Institut des femmes de Castilla-La Mancha.
– Prix Femmes et Féminisme de l’Association LGTBI de Castilla-La Mancha.
– Prix du meilleur scénario de la Fédération des femmes progressistes.
On lui doit également la réalisation de Parcours du méchant proxénète, Nouvelles filles, en plus de nombreux autres courts métrages et documentaires sur la violence basée sur le genre.

Réalisatrice de documentaires, Marion Stalens travaille sur le rapport à l’autre, quel qu’il soit. La condition des femmes, l’exil, le handicap, la liberté d’expression, la radicalisation, sont parmi les thématiques qu’elle a exploré. Ses films ont la particularité d’articuler des questions de société et le monde de la création. Elle a réalisé de nombreux documentaires pour la télévision (France 2, France 3, Arte, Canal+, Planète, etc…). On peut citer notamment La réconciliation, Invitation à quitter la France, Le silence ou l’exil, Les acteurs singuliers, Nos mères nos daronnes, Revenantes. Parallèlement, Marion Stalens mène depuis 30 ans un parcours de photographe, ponctué d’expositions en France et à l’étranger.

Fanny Aubert Malaurie a une double carrière artistique et managériale. Elle est actrice, réalisatrice, gérante de théâtre et diplomate culturelle depuis plus de 20 ans. Elle possède une solide formation artistique générale et une grande expérience en relations publiques, cinéma, arts visuels, arts du spectacle et création numérique. Elle enseigne la gestion culturelle internationale.Fanny Aubert Malaurie a une longue expérience dans la collecte de fonds pour des projets et / ou des institutions d’ingénierie culturelle, auprès des institutions publiques et des donateurs privés (entreprises et particuliers). Elle a également dirigé le Fetival du film francophone d’Athènes et siège au conseil d’admini tration du Festival du film de Sarlat. Elle parle plusieurs langues (une dizaine).

Après ses études de cinéma, Javier Rebollo signe plusieurs documentaires pour la télévision. Il réalise quatre courts métrages qui le font connaître. Avec son actrice fétiche, Lola Dueñas, il dessine une œuvre peuplée de personnages désenchantés, murés dans leur solitude comme Au Milieu de Nulle Part et La Valise ouverte. C’est grâce à cette dernière réalisation présentée au festival du cinéma Méditerranéen qu’il obtient l’aide nécessaire du centre de développement de Montpellier pour préparer son passage au long métrage.

Après avoir terminé ses études de cinéma à l’Académie Tunisienne des Arts en 1983, il a été directeur du département audiovisuel du ministère de la Culture et du département du Centre culturel international de Hamamat et de son festival, avant de devenir secrétaire général du Festival du film de Carthage en 2012. Kharrat a également été membre de jury des festivals du film d’Alexandrie, de Damas, du Nil et de Dakhla.

Nadia Meflah est adhérente du Syndicat Français de la Critique de cinéma depuis 2002, où elle fut membre de la Semaine de la Critique durant trois ans, elle a collaboré activement à la critique sur Internet avec la création du webmag Objectif Cinéma. Elle écrit pour différentes revues en ligne (Benshi, Bande à Part, Le Rayon Vert,) critique régulière sur Radio Libertaire pour Contre Bandes. Elle est également formatrice et enseignante de cinéma. Elle a créé des programmes sur les mémoires des immigrations en France et aux États Unis. Elle a aussi travaillé en tant que conférencière de cinéma en France et à l’étranger – Institut français d’Alexandrie, Journées internationales de Philosophie d’Alger, Unesco – Philharmonie de Paris, Carleton University.

Avant de se lancer dans le cinéma, Amal El Gamal a soutenu une thèse en langage cinématographique et littérature. Elle a écrit plusieurs scénarios pour des films documentaires, et des films de fiction. Elle a reçu un prix du meilleur scénario en 2009 au Festival du film méditerranéen d’Alexandrie.
Elle est également l’auteure de plusieurs livres sur le cinéma et la critique littéraire, à savoir: Une filmographie arabe de coproduction, Coproduction dans le cinéma égyptien, Youssef Chahine, Les tueurs entre Hemingway et Tarkovsky, Nawal El Saadawy & Sherif Hetata.

Miguel Angel Parra Anguita est titulaire d’une licence en sciences des médias et d’une maîtrise en écriture de scénario de l’Université de Séville. Il a suivi des cours d’écriture de scénario à la Film Academy de New York et a réalisé des scénarios pour un certain nombre de courts métrages et certaines productions télévisuelles. Il a également travaillé comme attaché de presse lors de plusieurs événements culturels, dont le Festival du Film Européen de Séville. Actuellement, Miguel Angel Barra occupe le poste de député de l’Association des écrivains et cinéastes d’Andalousie

Née à Safi, Leila Charadi se passionne pour le cinéma en découvrant les plateaux de tournage pendant ses études en Tunisie. Elle apprend et exerce le métier de scripte à son retour au Maroc en 1990. En 2008, elle entame des études d’analyse, d’esthétique et de création de cinéma à l’Université Paris1 Panthéon-Sorbonne. Elle y prépare
actuellement un doctorat sous la direction du Professeur José Moure, sur « la représentation du désir féminin dans les cinémas maghrébins ». Elle participe en parallèle aux conférences et aux colloques nationaux et internationaux portant sur l’analyse du cinéma.Elle a également publié dans des revues cinématographiques et a participé à la rédaction d’un collectif « Cinéma, Création et Re-création », publié à Paris en 2018 aux éditions « Les Impressions Nouvelles », Collection « Caméra Subjectives ».

Fondateur et directeur de plateforme électronique www.maghrebarts.net

Film programmer.

Auteur de plusieurs articles et études critiques sur le cinéma.

Partant des risques et des chances de la numérisation, l’objectif ici est
d’inviter à réfléchir à ce qui permet l’hypothèse (utopie ?) de l’élaboration
d’une acception sinon commune, du moins renouvelée et, surtout, croisée et
ouvertement hybride du patrimoine cinématographique à l’échelle du «pays
cinéma» tout court :
1 / Le patrimoine que sont les films-cinémas serait-il acculé à se
confiner à un archivage fini de l’oeuvre, qu’elle soit intégrale ou non ? La notion
de patrimoine, prise au sens d’un travail de restauration et de conservation,
ne s’achemine-t-elle pas vers des formes d’expérimentation exigeant autant
de projection que d’exposition ?
2/ : Parallèlement aux cinémathèques, – certains pays n’en disposent
pas encore-, musées et galeries, qui sont de plus en impliqués en «palliatifs»
créatifs, n’agissent-ils pas de manière presque autonome dans le processus
de renouvellement du regard porté sur les films à travers tout ce qui s’y
rattache : photogramme, scénario, fragments du décor, etc. ? Quels en sont,
au juste, les paris et les enjeux intrinsèques ?
3/ : L’hypothèse relative aux possibilités et aux modalités de
construction d’une cinémathèque numérique archivant les différents types
de liens et/ou de séparations tissé(s)s par les metteurs en scène avec les
eaux troubles et/ou calmes de notre Mer Blanche ne serait-elle pas plus que
nécessaire, urgente, vitale ?