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Zeki Demirkubuz est né en Turquie, en 1964. À la suite du coup d’état militaire de 1980, il a purgé une peine de trois ans pour son appartenance à une organisation politique. Il commence sa carrière cinématographique comme assistant réalisateur pour différents réalisateurs jusqu’à la réalisation de Block C, (1994), son premier long métrage. Après ce premier film, Demirkubuz a continué à travailler comme auteur et cinéaste indépendant en écrivant ses propres scénarios originaux. Les critiques de cinéma et le public international ont remarqué Demirkubuz avec son deuxième film, Innocence (MASUMIYET, 1997) qui a été projeté à la Mostra de Venise et La Troisiéme page (ÜÇÜNCÜ SAYFA, 1999) qui a été projeté dans plusieurs festivals en Turquie et en Europe, dont Locarno et Rotterdam. Son film Nausea (2015) a reçu une mention spéciale du jury au Sofia IFF. Son dernier long métrage est Ember (2016).

Elle est diplômée de l’Institut de théâtre et de danse de Barcelone. Outre le théâtre, elle travaille dans le domaine du cinéma et de la télévision. Au théâtre, elle joue actuellement dans Terra Baixa d’Àngel Guimerà avec le Théâtre National de Catalogne, et on a la voit aussi dans Le Garçon du dernier rang (Juan Mayorga), Justice (Guillem Clua), Le Marchand de Venise (Shakespeare),
Le Misanthrope (Molière), La nuit des rois (Shakespeare), La Maison des coeurs brisés (Bernard Shaw)… Elle a reçu le prix de la meilleure actrice dans un second rôle au Festival International de Théâtre Classique de Mérida 2008, pour son rôle de Cassandre dans Les Troyens d’Euripide. À la télévision, elle a joué dans plusieurs séries.

Critique de cinéma franco-syrienne, elle s’intéresse particulièrement aux cinémas asiatiques (iranien, indien,…), arabe et français. Elle publie régulièrement dans de prestigieux magazines et journaux dont Al- Araby Al Jadeed (depuis 2018), Al- Hayat (2000- 2018), le site Al Jazeera Documentary (depuis 2011), le site culturel Diffa Thalitha, et a collaboré à la Revue du cinéma arabe (en arabe, Beyrouth). Elle a publié un livre, Le Cinéma iranien contemporain, (Beyrouth, 2012, en arabe). Elle participe à des festivals comme journaliste (Thessaloniki, Téhéran, Brussels, Evora, le Caire, Malmö,…) ou comme membre de jurys (Vesoul, Warsaw, Istanbul, Alger, El- Gouna, Dohuk, Bangalore, Calcuta, Kerala, Dhaka, Bussan, Almaty..). Elle conseille certains festivals asiatiques, ainsi que des festivals en France, pour leur programmation de films arabes.

Hala Khalil est une réalisatrice égyptienne. Elle étudie la réalisation à l’Institut supérieur du cinéma du Caire et en sort diplômée en 1992. Son court métrage Tiri ya tayyara (Vole, avion, vole) remporte, en 1997, plusieurs prix internationaux. Son premier long métrage Ahla Al- Awaqat, (Les meilleurs moments) sorti en 2004 remporte également plusieurs prix. Son dernier film Nowara (2016), qui parle de la révolution du 25 janvier, a remporté de nombreuses distinctions. Elle a également travaillé dans des séries télévisées. La plupart de ses oeuvres, qu’elle écrit elle-même, sont racontées par une femme, et s’articulent autour d’un cadre social ou politique. Son premier film Ahla Al- Awaqat a été choisi comme l’un des 100 films les plus importants de l’histoire du cinéma égyptien.

Valerio Carando est né en 1982 en Italie. Docteur en histoire des arts visuels et du spectacle de l’Université de Pise, il est actuellement professeur de communication journalistique à l’Académie des Beaux-arts de Rome et de réalisation cinématographique au LABA de Rimini. Il a collaboré à  plusieurs publications italiennes et il est l’auteur de plusieurs ouvrages (parmi les plus récents figurent From Scipio to Berlusconi, A history of Italy in 50 films (2019). Il a publié aussi des essais dans des ouvrages collectifs et des revues académiques. Il est producteur associé du film Les Unwanted de Europa (Fabrizio Ferraro, 2017), sur les derniers jours de Walter Benjamin. Il a collaboré au scénario du film Una donna è fuggita (Fabrizio Ferraro, 2023), à paraître prochainement.

Safaa Ellaisy, productrice et critique de cinéma, est diplômée de l’Institut supérieur du cinéma du Caire. Elle a remporté le prix du meilleur montage au Festival International de Damas pour son deuxième long métrage Trois sur la route, réalisé par Mohamed Kamel El-Kalyoubi. Elle écrit des articles et fait des recherches sur le cinéma. Elle a réalisé des documentaires et des courts métrages, et siégé à des comités de jurys dans de nombreux festivals, elle est aussi membre de l’Egyptian Film Critics Association depuis 1999. Elle a publié 4 livres sur le cinéma en langue arabe, dont Naguib Mahfouz dans les courts métrages et les documentaires (2004). Elle a présidé la première session du Festival du court métrage de Gizeh, organisé par l’Autorité Générale des Palais Culturels. Elle a récemment publié deux livres : Tendances du cinéma documentaire égyptien (2021) et Questions sur le cinéma et la vie (2022).

Lourdes palacios (Espagne) est diplômée en communication audiovisuelle et en journalisme. Elle écrit des critiques de cinéma et a été attachée de presse du
Festival International du Film de Gijón, du Festival du Film Européen de Séville… Elle est également créatrice et responsable des productions audiovisuelles et de la communication au sein de son agence The Louca Factory. Elle appartient à l’Association de la presse de Séville et est présidente de l’Association des Ecrivains de Cinéma Andalous ASECAN (organisation qui décerne les Prix du cinéma andalou depuis 1982), qui a récompensé en 2002 son travail à la tête de l’émission de radio « Au cinéma avec Lourdes » de la chaîne COPE, pour le meilleur travail informatif sur le cinéma en Andalousie.

Journaliste professionnel, critique de cinéma et traducteur, il est titulaire d’un Diplôme de Critique de l’Institut de Filmologie de Lille. Il a supervisé la rédaction d’articles sur le cinéma et coopéré avec de nombreux journaux et sites Internet, dédiés au cinéma. Il était membre du comité de lecture de scénario au CCM, à la TVM1 et au comité de sélection des films participant aux festivals, au Maroc et à l’étranger. Il a dirigé le Forum International du Film Documentaire de Fès, et pris part à la programmation cinématographique au Forum de Kenitra pour le cinéma et les droits de l’homme. Il a travaillé avec l’association suisse «La Lampe Magique», et était consultant et assistant pour certains documentaires étrangers tournés à Tanger sur l’immigration.