Compétitions Longs métrages et Documentaires
Les deux Compétitions de la 24ème édition du Ciné Med Festival Tétouan se sont distinguées par la programmation de films présentés en Avant-première. 20 films (LM et Documentaires) étaient en lice pour les 9 Prix et 9 Trophée discernés par le Festival.
Trois jurys (LM, Documentaires et Jury Critique) constitués de professionnels, d’universitaires et de critiques, avaient le soin de sélectionner les 9 lauréats (films, actrices et acteurs).
Le Palmarès a été salué par les journalistes, les invités et le public. Il a été comme suit :
Prix Tamouda
Grand Prix de la ville
Polyxeni
de Dora Masklavanou (Grèce)
Palmarès Longs métrages
Prix Mohamed Reggab
Prix spéciale du Jury
Prix Azzeddine Meddour
Prix Première œuvre
Prix d’interprétation Féminine
R EQUIEM OUR MADAME J
de Bojan Vuletic
(Serbie, Bulgarie, Macédoine, Russie, France)
Scary Mother
d'Ana Urushadze
(Géorgie, Estonie)
Luisa Ranieri
dans le film
Veleno de Diego Olivares
(Italie)
Prix d’interprétation Masculine
Mohammed Bacri
dans le film
Wajib d'Annemarie Jacir
(Palestine)
Prix critique
Mustapha Messnaoui
R EQUIEM OUR MADAME J
de Bojan Vuletic
(Serbie, Bulgarie, Macédoine, Russie, France)
Palmarès Documentaires
Le Grand Prix de la ville
Prix spéciale du jury
Prix Première œuvre
House in the Fields
de Tala Hadid
(Maroc, Qatar, France)
Appennino
d’Emiliano Dante
(Italie)
Colis suspect
de Sophia Català et Rosa Perez
( Espagne)
Président du jury long métrage
Président du jury documentaire
Président jury de la Critique «Mustapha Mesnaoui»
Nacer Khemir
Réalisateur et artiste tunisien
Du cinéma, de la peinture à la sculpture, de la calligraphie à l'écriture, Nacer Khemir a projeté un pont entre le Nord et le Sud, l’Orient et l'Occident en réalisant plusieurs longs métrages. En 1984, il gagne avec Les Baliseurs du Désert le Grand prix du Festival des Trois Continents à Nantes, le Prix de la première œuvre au Festival de Carthage, la Palme d'or du festival de Valence et le Prix de la critique internationale de la Mostra de Venise. Il remporte avec le Collier Perdu de la Colombe le Prix spécial du jury à Locarno, le Grand prix 1991 du Festival de Belfort, le Prix spécial du jury du Festival Francophone de Saint-Martin. Il tourne aussi en 1991 À la Recherche des Mille et Une Nuits. En 2005 il réalise Bab'Aziz, Le Prince Qui Contemplait Son Âme. Les films de Nacer Khemir, primés à maintes reprises partout dans le monde, fouillent les mythes pour mieux interroger l'avenir. Les autres membres du jury long métrage sont : l’américaine Alissa SIMON, programmatrice et conservatrice de films, le réalisateur marocain Hassan Ben Jelloun, la réalisatrice et journaliste française Dominique Barouch et l’actrice espagnole Ana Turpin.
Kaïs Zoubaïdi
Réalisateur irakien
Kaïs Zoubaïdi, sera, quant à lui, président du jury film documentaire. Son nom est étroitement lié à la cause palestinienne qu’il a toujours défendue et à laquelle il a consacré de nombreux documentaires. Il est également réalisateur et chercheur dans le domaine du cinéma, du théâtre et de la télévision. Après la sortie de son film Diplôme, il obtient le titre de réalisateur, scénariste et photographe. Ses activités sont multiples. Ses films documentaires et travaux ont remporté de multiples distinctions et prix dans les festivals internationaux Parmi ses oeuvres, on peut citer Loin du pays (1969), La visite (1970), Témoignages de Guerre d’Enfants Palestiniens (1972), Le pays des fils barbelés (1980), Palestine, Histoire d’un Peuple (1984), L’Aventure (1974)… Nadia Essalmi, vice-Présidente de l’Union des éditeurs marocains et Présidente de l’association L’école pour tous dont l’objectif est de rénover les écoles publiques dans le rural et le péri-urbain, est le deuxième membre du jury film documentaire. Elle sera accompagnée du cinéaste français Adam Pianko et du cinéaste et chercheur espagnol Juan-Carlos Padron.
Khalil Damoun
écrivain marocain et critique de cinéma
Khalil Damoun, l’écrivain marocain et critique de cinéma, auteur de nombreux ouvrages et articles sur le 7ème art, sera président le jury Critique. Il dirige actuellement la Revue Marocaine des Recherches Cinématographiques, et il est Président de la F.A.C.C depuis décembre 2015. A ses côtés, on retrouvera la journaliste marocaine Sabah Ben Daoud et l’écrivain et journaliste marocain Lahcen Laâbissi
20 films pour les deux Compétitions
20 films aspirent à remporter les prix de la 24ème édition du FCMT qui se déroule du 24 au 31 mars 2018. Pour la catégorie longs métrages, les 12 films qui entrent en lice seront projetés au cinéma Avenida. Il s’agit du film palestinien Wajib de Annemarie Jacir, du film espagnol No sédecir adios de Lino Escalera, du film géorgien et estonien Scary mother d’Ana Urushadze, du film serbe Requiem pour madame J de Bojan Vuletic, du film grec Polyxeni de Dora Masklavanou, du film libanais « Ghada El Eid » de Lucizn Bourjeily, du film tunisien Benzine de Sarra Abidi, du film roumain Pororoca de Constantin Popescu, du film franco-algérien Les bienheureux de Sofia Djama, du film égyptien Fleur de cactus de Hala Elkhoussy, du film italien Veleno de Diego Olivares et du film marocain Cri de l’âme d’Abdelilah Eljaouhary.
Quant au documentaire, 8 films entrent en compétition : le film franco-palestinien La chasse aux fantômes de RaedAndoni, le film marocain Maison à la prairie de Tara Hadid, le film franco-palestinien Un long été brûlant en Palestine de Norma Marcos, le film libanais 194, nous, enfants du camp de Samer Salamah du film italien Appennino d’Emiliano Dante Valentina, du film français Armonia, Franco et mon grand-père de Ladjointe Xavier, du film libano-syrien Obscure de SoudadeKaadan et du film espagnol Colis suspect de Sofia Catala et Pérez Masdeu.
Plusieurs films seront projetés hors compétition :La belle et la meute deKaouther Ben Hania (Tunisie),DRUZINICA de Jan Cvitkovič (Slovénie), Lucky (Fortunata) deSergio Castellitto (Italie), Burnout deNourddine Lakhmari (Maroc) et Crime des anges de BaniaMedjbar (France).
Dans la partie « Rétrospective : de part et d’autre de la Méditerranée », présentée en partenariat avec l’Institut Français de Tétouan et la Direction Régionale du Ministère de l’Education Nationale de Tétouan, cinq films seront au programme : L’Escale de KavehBakhtiari (Suisse),Cornich Kennedy de Dominique Cabrera (France), Rengaine de Rachid Djaïdani (France), Tour de Francede Rachid Djaïdani (France) et Cinq caméras brisées (Five Broken Cameras) d’EmadBurnat et Guy Davidi(Palestine/France).
Menna Shalaby
Anna Bonaiuto
Luisa Gavasa
Mouna Fettou
Menna Shalaby
Actrice égyptienne
L'actrice égyptienne Menna Shalaby est l'une des stars les plus célèbres du cinéma égyptien depuis le début du nouveau millénaire ; et ce depuis son apparition dans le film "Al sahir" aux côtés du défunt Mahmoud Abdel Aziz, qui lui avait a proposé ce rôle. La même année, elle brille dans le film "Al assifa". En 2003, dans trois films «Film hindi », «Kallem mama » et « Iw’a wishshak. Elle a également joué dans les films "Banat wist al balad", « I love cinema », « Inta omry », « Ouija », « Fe mahatet masr », « Wahed min el nas »… Son interprétation a été exceptionnelle dans le film «Le chaos» de Youssef Chahine. S’ensuivent d’autres rôles marquants dans des films comme « Al oula fi al ghram », « Assif ala izâj », « Microphone », « Nouara », « Le ruisseau, le pré vert et le visage ». Enfin « Tourab al nass » est son dernier film.
Parallèlement au cinéma, Menna Shalaby a joué dans de nombreuses séries télévisées : « Salma ya salama », « Hadit alsabah wa al masae », « Guerre des espions », «Où est mon cœur ? », « Sunset Oasis »...
Elle a participé au Festival de Cannes en 2012 pour sa participation dans le film « Après la bataille »". Elle a remporté le prix de la meilleure actrice en 2006 au Centre catholique pour le cinéma égyptien, et en 2007, au Festival du film égyptien pour son rôle dans "Banat Al Balad". Le meilleur rôle féminin lui a été attribué au Festival national du cinéma égyptien en 2007 pour son rôle dans le film "Ani al ichk walhawa". En 2016, à Tétouan, elle remporte le prix du meilleur rôle féminin pour son film "Nouara"
Anna Bonaiuto
Acteur italienne
Quant à la grande actrice italienne Anna Bonaiuto, elle a joué inlassablement, et à chaque fois avec un souffle renouvelé, pour le cinéma, la télévisin et le théâtre. Elle poursuit des études à l’Académie d’art dramatique en Italie et fait ses débuts dans le théâtre, sous la direction d’éminents réalisateurs comme Luca Ronconi, Mario Missirolo et Carlo Cecchi. La star italienne Ana Bonaiuto a excellé dans le cinéma, la télévision et le théâtre. Elle apparaît d’abord dans une série de rôles secondaires dans différents films, avant de se voir confier, en 1978, un rôle majeur dans le film "Caresses bourgeoises" d’Eriprando Visconti, où elle interprète le rôle de la servante Armida. Dans les années 1980, elle est revenue au théâtre sans cesser de jouer des rôles pour le cinéma.
En 1992, sa carrière cinématographique prend son rythme de croisière avec le film "Mort d'un mathématicien napolitain". En 1993, elle remporte le prix de la meilleure actrice dans un second trôle pour son jeu dans le film de Liliana Cavani « Sans pouvoir le dire ». Le grand réalisateur Mario Martone lui confie le rôle principal dans son film célèbre « Amour meurtri ». Grâce à ce film, elle rafle de nombreux prix prestigieux. En 2008, elle reçoit le prix Eleonora Duse pour sa carrière dans le théâtre et le cinéma
Luisa Gavasa
Actrice espagnole
La grande actrice espagnole Luisa Gavasa joue d’abord dans sa ville natale Saragosse depuis les années 1970, avant de déménager à Barcelone, où elle participe à des pièces célèbres, comme « Le cycle de mort à Senara » de Salvador Esprio et Faust de Goethe. En 1976, elle s'installe à Madrid pour jouer avec Miguel Naros et Adolfo Marsalach dans les théâtres de la capitale. Luisa Gavasa a également participé à de nombreuses séries télévisées, notamment «Ramón et Cajal», "Pharmacie de garde", "Kangouros", "Frères de lait", "Le Prince maudit", "Amour en temps trouble", « Les filles du câble»…
Luisa Gavaza a débuté sa carrière avec le film "La femme complète" de Cesar Ardavin, puis elle a joué pour Almodovar, Miguel Piccao, José Maria Fuci, Felipe Vica, Javier Balaguer, Juan Vicente Córdoba, Salvador Garcia Ruiz et d'autres réalisateurs. En 2010, elle joue dans le film "De ta fenêtre à la mienne" de Paola Ortiz Alvarez. Elle a également travaillé avec elle dans le film "La novia" (2014), grâce auquel elle a remporté plusieurs distinctions, devenant la première actrice espagnole à recevoir plusieurs prix majeurs en un an. : le prix Feroz, le prix du Cercle des écrivains de cinéma, le prix Simon décerné par l’académie de cinéma d’Aragon, le prix Goya et le prix du meilleur rôle féminin au festival d’Alexandrie. Sa région Aragon lui octroie la distinction de « Fille favorite » de Saragosse en 2014, et en 2016, elle est désignée « Prédicatrice des fêtes del Pilar »
Mouna Fettou
Actrice marocaine
À son tour, la star marocaine Mouna Fettou commence sa carrière artistique en tant qu'actrice de théâtre sur la scène de « L’atelier du théâtre professionnel » au Théâtre Mohammed V à Rabat. Le talent de Mouna Fettou a émergé au moment où elle était écolière quand elle a joué, à un âge précoce, dans le cadre du théâtre pour enfants.
Avec le réalisateur marocain Abdelkader Lagtaâ, Mouna Fatou brille, au début des années 1990, dans le film « Un Amour à Casablanca". Ensuite, elle interprète avec brio un rôle dans la deuxième partie du film de Mohamed Abderrahman Tazi "A la recherche du mari de ma femme" en 1997. S’ensuivent des participations dans trois films à succès : Femmes et Femmes", « Un simple fait divers » et «Jawhara ».
En 2001, elle est protagoniste du film Soif de Saâd Chraïbi : et la liste de ses interprétations cinématographiques est longue : «And now ladies and gentlmen» (2002) de Claude Lelouch, « J’ai vu tuer Ben Barka » (2005), «Les portes du paradis» (2006), «Deux femmes sur la route» (2007), «Rhimou» (2007). Mouna Fettou s’est illustrée également dans des séries télévisées : « Jnane el Karma » (2001), « Les filles de Rahma » (2010) ou « Yak hna Jirane» (2010)
Le Festival de cinéma de Tétouan a choisi le thème pour le colloque cette édition est: "Cinéma et Libertés" comme axe principal du colloque qui aura lieu dans le cadre du programme culturel de la présente édition.
Le Festival de cinéma de Tétouan a choisi le thème pour le colloque cette édition est: "Cinéma et Libertés" comme axe principal du colloque qui aura lieu dans le cadre du programme culturel de la présente édition. Le but de cette réunion est de « lancer une discussionbien réfléchie sur les relations problématiques entre la liberté de la création et les différentes autorités (politiques, religieuses, morales, artistiques, etc.), avec le souci de cerner les relations entre ces conceptscomplexes qui déterminent la relation entre les citoyens et le pouvoir». A partir de là, le colloque tentera de répondre à des questions telles que : Comment le cinéma méditerranéen représente-t-il les concepts de «libertés» et de «droits» ? Comment les cinéastes méditerranéens construisent-ils leur discours sur ces concepts et droits ? Comment le public arabe et musulman reçoit-il les discours cinématographiques sur les concepts de liberté (liberté de croyance, d'appartenance, d'opinion, de créativité ...) ? Comment le cinéma méditerranéen fait-il face aux nombreux obstacles qui s'opposent à la créativité ? Comment s’exerce la censure ? Qui lapratique ? Les intervenants et le public se poseront ces questions et d'autres, dans le but de trouver des réponses plausibles et de jeter la lumière sur un sujet qui, malgré les promesses réitéréesdes gouvernements, préoccupe écrivains et artistes, en particulier les cinéastes dont le travail est largement diffusé.
Parmi les sujets abordés, il y a également : la représentation des pouvoirs et de la liberté dans le cinéma méditerranéen ; l’expression des tensions entre les cinéastes, le pouvoir et les spectateurs ; les formes d’expressions artistiques mises en scène pour défendre les libertés ; le cinéma comme outil pour défendre les libertés et éveiller les consciences. Participeront à ce Colloque l’universitaire et critique Olivier Caïra (France), l’universitaire et romancière Mouna Chimiyi (Egypte) et le sociologue Mohamed Ennaji (Maroc).
Modérateur
Driss El Korri
Maroc
Olivier Caïra
Universitaire et critique
France
Mouna Chimiyi
Universitaire et romancière
Egypte
Mohammed Ennaji
Sociologue
Maroc
Le Festival aborde, dans cette table ronde, la problématique : «Les défis du cinéma marocain : de la production à la promotion»
Le Festival aborde, dans cette table ronde, la problématique : « Les défis du cinéma marocain : de la production à la promotion ». Cette table ronde part du constat que que le Maroc dispose d'une politique cinématographique avancée sur le niveau de la production, avec des crédits importants et des cahiers de charge clairs, mais, il lui faut, dorénavant, une réelle politique pour la promotion du 7ème art, le but étant de parachever le cycle de l'industrie cinématographique au Maroc, de la production à la promotion.
Mais, pour qu’une telle entreprise soit possible, il faut investir dans la formation académique, toutes professions cinématographiques comprises, à travers la mise en place d'instituts de formation nationaux et régionaux, de programmes et de cursus spécialisés.Par ailleurs, l’intervention de l'Etat pour promouvoir le secteur cinématographique ne justifie pas l'absence du secteur privé : il ne peut y avoir d'industrie cinématographique sans les efforts conjugués du secteur public et du secteur privé.
Comment peut-on alors encourager ce dernier à investir dans le cinéma au Maroc, au niveau de la production et de la promotion ? Comment créer de nouveaux espaces pour la projection des films, vu que les salles de cinéma ferment les unes après les autres ? Il est temps de penser à la possibilité de créer des lieux de projection ou des cinémathèques au niveau des quartiers et des villes… Prendront part à cette table ronde le critique de cinéma Farqzaïd Bouchta, le réalisateur et producteur de cinéma Khalid Zaïri, le réalisateur ChrifTribak et le distributeur de films Najib Benkirane.
Farqzaïd Bouchta
Critique de cinéma
Maroc
Khalid Zaïri
Réalisateur et producteur de cinéma
Maroc
Chrif Tribak
Réalisateur
Maroc
Najib Benkirane.
Distributeur
Maroc
Francis Bordat, chercheur et universitaire français, donnera une conférence intitulée : « Conquête et défense de la liberté : Chaplin cinéaste »
Toujours dans le cadre du programme culturel du Festival, Francis Borda, professeur d'université français, donnera une conférence intitulée ; « Conquête et défense de la liberté : Chaplin cinéaste ».
Le Festival de Tétouan organiseraaussi un volet spécial dédié à des ateliers et à des conférences et à des master class, sous la rubrique : « A l'école du festival". Ces activités seront encadrées par des experts et des spécialistes, et seront organisées dans des institutions éducatives et des centres culturels de la ville.
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de présentation 2018
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le programme 2018
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le catalogue 2018
En partenariat avec l’Institut Français de Tétouan, l’Association Boloré Logistics et la Direction Régionale du Ministère de l’Education Nationale de Tétouan six films pour enfants seront projetés dans la salle du cinéma Espagnol qui abritera samedi 24 mars prochain la cérémonie d’ouverture de la 24ème édition du FCMT.
Festival du Cinéma Méditerranéen de Tétouan
Immeuble de l’Institut National des Beaux-arts Cité scolaire, avenue Mohamed V
BP 10 – 93000 Tétouan / MAROC
Tél/Fax : +212 5 39 70 02 10